Le modèle d’inclusion

C’est quoi l’inclusion :

L’inclusion sociale consiste à faire en sorte que tous les enfants et adultes aient les moyens de participer , de manière égale, en tant que membres valorisés, respectés et contribuant à leur communauté et à la société.

A ne pas confondre avec l’intégration qui, quant à elle  signifie l’adaptation d’individus « différents » à un système dit normal.

Une image plus que des mots (merci à Toupi pour cette dernière)

Mais alors, pourquoi l’inclusion est elle si essentielle dans le domaine de l’autisme ?

L’inclusion est la meilleure réponse connue à l’autisme parce que l’autisme est avant tout un handicap touchant la communication. Ainsi le retard de développement des compétences en communication ne peut s’atténuer progressivement qu’en maximisant les échanges et les besoins d’échanges avec des enfants sans handicap communicationnel (source inclure.fr).

La supériorité des résultats de l’inclusion est attestée par différentes études scientifiques comparant les diverses approches actuelles de réponse à l’autisme. L’inclusion permet d’éviter la création de handicaps secondaires et notamment les troubles psychologiques engendrés classiquement par l’éducation ségrégée ou une coupure de vie sociale avec les enfants ordinaires.

Pourquoi lutter pour l’inclusion ?

Car en France, c’est culturellement très compliqué de se baser sur ce modèle, pourtant si efficace. Croisons nous souvent des personnes en situation de handicap dans les lieux publics ? Dans les magasins ? Dans la rue, à l’école, au travail ? Mais où sont cachées les 650 000 personnes porteurs d’autisme que nous ne voyons pas ? Pas dans un modèle inclusif, justement.

Quel est le modèle mis en place pour Aydan ?

Vu qu’Aydan a tendance à être très réceptif à ses pairs, en terme d’imitation, mais aussi de plaisirs et d’intérêts à interagir avec eux, nous nous basons sur un modèle 100% inclusif.

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